Abus sexuels sur sa nièce de six ans : 150 heures de travaux communautaires à l’oncle pervers

Il avait commis des attouchements sur sa nièce de six ans. Un habitant de la région de Centre-de-Flacq, âgé de 45 ans, a vu sa peine de neuf mois de prison commuée en 150 heures de travaux communautaires. Il avait été jugé coupable en cour intermédiaire sous cinq accusations d’attentat à la pudeur sur un enfant de moins de douze ans. L’accusé devra de nouveau se présenter en cour le 9 avril 2020.

Cet entrepreneur avait plaidé non coupable de six accusations de « attempt upon chastity on a child under the age of 12 ». Cela en vertu de l’article 249 (3) du code pénal. Le magistrat Raj Seebaluck l’a reconnu coupable sous cinq accusations et l’a acquitté sous la sixième, qui a été rayée.

Le quadragénaire a écopé de neuf mois de prison. Toutefois, sa peine de prison avait été mise en suspens en attendant un rapport social pour établir s’il pouvait effectuer des travaux communautaires. L’enquête sociale étant favorable, la cour a commué sa peine de prison en 150 heures de travaux d’ordre social. Le quadragénaire fera ainsi les travaux aux Headquarters de la police de Flacq. Il devra de nouveau se présenter en cour le 9 avril 2020.

Témoignage clair et direct

Les incidents se sont produits en août 2013. L’accusé avait admis, lors de son témoignage en cour, qu’il était parti récupérer la fillette à l’école sans l’autorisation de sa mère. Toutefois, il a ajouté que ses enfants étaient également présents avec la petite. Il a nié avoir emmené sa nièce chez lui en l’absence de ses enfants et avoir abusé d’elle. 

Dans son verdict, le magistrat a souligné avoir retenu le témoignage de la fillette qui a été très clair et direct. Celle-ci a déclaré que son oncle était venu la chercher dans une voiture blanche à l’insu de sa mère. Cela, bien qu’il y avait déjà un chauffeur de taxi qui avait pour tâche de la déposer à l’école et la ramener à la maison tous les jours.

 La fillette a affirmé que son oncle l’a ramenée chez lui avant d’abuser d’elle. Cela s’est déroulé à cinq reprises. Elle n’avait rien raconté à ses parents par peur de représailles avant de finalement tout dévoiler à sa mère.