Un aide-chauffeur de 37 ans a été disculpé, par la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus, en cour intermédiaire, pour abus sexuel et attentat à la pudeur sur sa fille, alors âgée de neuf ans. La raison évoquée par la cour est qu’il y a des incohérences dans le témoignage de la plaignante.
Lors de son procès, l’accusé a plaidé non coupable. Il était défendu par Me Neelkanath Dulloo, alors que la poursuite était assurée par Me Nitisha Seebaluck, State Counsel.
La plaignante a été entendue à huis clos. Elle a relaté qu’en 2013, elle était en Standard IV et que, durant les vacances, elle restait à la maison avec son père et ses sœurs. Sa mère travaillait. Elle a raconté qu’alors qu’elle jouait avec ses sœurs, son père l’a appelée pour lui demander un câlin. Elle a expliqué qu’elle est entrée dans une autre chambre et son père l’a serrée dans ses bras. Puis, elle a raconté que son père a baissé son pantalon et lui a montré son sexe.
Lors de sa contre-interrogatoire, elle a expliqué qu’un autre jour, elle a fait une sortie avec ses sœurs et que son père n’a pas aimé cela. Il était en colère et l’a réprimandée.
De son côté, le père a nié les accusations dont il répondait. Lors de sa plaidoirie, Me Neelkanath Dulloo a indiqué que ce procès reposait uniquement sur le témoignage de la plaignante. Selon lui, celle-ci n’est pas un témoin fiable, car, lorsqu’il l’a contre-interrogé, elle est restée silencieuse. Il est d’avis que la cour ne peut se fier à son témoignage et a demandé l’acquittement de son client.
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